La rue Hoche : le pont sur l'Ouche

Jusqu'aux années 1930, les lavandières ou blanchisseuses se rendent avec leurs brouettes de linge le long de l'Ouche où il y a de nombreux lavoirs publics.








Après la seconde guerre mondiale, les usines de moutarde Amora s'installeront entre l'Ouche et le canal, à l'angle de la rue Hoche et du quai Nicolas-Rolin.

Le Quartier Delaborde (8ème Esc. du Train)

Après la guerre de 1870, Dijon intègre le réseau des villes qui défendent l'Est de la France (VIIIème corps d'armée). Vers 1900, la garnison compte près de 5 000 hommes répartis dans une douzaine de casernes. On en trouve dans toute la ville, comme par exemple rue Hoche avec ce quartier Delaborde, siège du 8ème escadron du train (transport et ravitaillement).




























La Chartreuse de Champmol

Dans l'histoire de Dijon, le plus grand criminel contre l'art et l'architecture est sans doute Emmanuel Crétet. Après la Révolution, c'est lui qui achète cette abbaye du XIVème siècle, nécropole des ducs de Bourgogne, pour la détruire et s'enrichir de la revente de ses pierres.


Le département de la Côte-d'Or rachète le domaine en 1833, fait reconstruire le porche d'entrée (av. Albert Ier), la chapelle et des bâtiments qui accueillent l'asile d'aliénés en 1838.





De ce désastre n'ont survécu que la tour-escalier de l'oratoire, le portail de la chapelle et bien sûr le Puits de Moïse (les tombeaux des ducs sont conservés au musée des Beaux-Arts)...